Author Archives: Jacques Gagnon

Les responsabilités d’un fournisseur de PACS et de RIS

Les responsabilités d’un fournisseur de PACS et de RIS

Pour les non-initiés, la programmation apparaît souvent comme un univers mystérieux favorable à la naissance d’idées préconçues. Avez-vous déjà dit à propos d’un logiciel ou d’une application que quelque chose n’était « pourtant pas compliqué » et qu’il suffirait de faire « ceci » pour obtenir le résultat escompté ? En vérité, la route vers un logiciel efficace est souvent sinueuse et remplie d’obstacles difficiles à prévoir. Bonjour, bogues potentiels.

On a tous vécu des moments frustrants à la suite d’une perte de données à cause d’un bogue ou une erreur humaine. Heureusement, il s’agit rarement d’un cas de vie ou de mort. Cependant, c’est un problème auquel est confronté le monde de la santé.

Un fournisseur de RIS/PACS doit donc assumer d’importantes responsabilités : des milliers de professionnels comptent sur ces logiciels en tout temps afin de réaliser leur mission de soin ; des dizaines de milliers d’examens et de rapports médicaux sont réalisés sans arrêt chaque jour, ralentissant à peine durant la nuit. Puisque les médecins et les autres professionnels de la santé s’appuient sur ces systèmes pour poser un diagnostic, la moindre erreur des systèmes cliniques peut poser de sérieux risques pour les patients.

L’imagerie diagnostique est le cœur de la médecine moderne et les informations personnelles du patient permettent de s’assurer que le traitement est approprié pour chaque individu : il est essentiel de s’assurer du bon fonctionnement du RIS/PACS, de l’intégrité et de la livraison de la bonne information. Cette tâche incombe au fournisseur, qui veille au bon fonctionnement des outils de travail.



Des contraintes qui forcent la créativité

En dépit de la diversité des besoins, Imagem ne développe pas différentes versions de la suite Interview, son produit RIS/PACS. Les adaptations sont toutes intégrées et flexibles, ce qui crée de nouvelles contraintes :

  • Respect des particularités et méthodes de travail de chaque centre hospitalier et clinique ;
  • Résolution des conflits entre les demandes de conception et d’amélioration et le système actuel ;
  • Évolution des besoins en cours de route ;
  • Compatibilité entre les différentes versions ;
  • Maintien des niveaux de mises à jour à réaliser chez les clients.

Imagem est consciente de la gravité des responsabilités que lui incombe sa mission d’aider ceux qui aident. Tout est donc mis en place afin d’assurer le bon fonctionnement de son RIS/PACS :

  • Imagem installe la dernière version testée de ses produits lors d’une nouvelle installation ;
  • Le maintien des niveaux de mises à jour des bases de données et systèmes d’exploitation à réaliser entre les clients en tenant compte de la diversité des environnements peut mener à un séquençage de versions pour avoir une transition sécuritaire ;
  • Une migration des données peut parfois être nécessaire ;
  • Un plan d’action établi en concertation avec les professionnels de la santé et les administrateurs permet d’éviter inquiétudes et incompréhensions.

Les importantes responsabilités d’un fournisseur de RIS/PACS ne pourraient être rencontrées sans relation de confiance qui favorise la communication entre les parties impliquées.

Un travail d’équipe à l’avantage de tous les Québécois et Québécoises.

La pénurie de main-d’œuvre, un problème d’employeurs

La pénurie de main-d’œuvre, un problème d’employeurs

«Je ne crois pas qu’il y ait une pénurie de main-d’œuvre, je crois plutôt qu’il y a une incohérence entre l’offre et la demande.», affirme Jacques Gagnon, président-directeur général d’Imagem, entreprise spécialisée dans le développement de technologies dédiées au domaine de la santé. Alors que plusieurs entreprises recherchent activement des employés, l’ingénieur de formation croit que la situation s’améliorerait s’il y avait un changement de mentalité chez des gestionnaires. Selon lui, ces derniers n’investissent pas assez au niveau de leurs ressources humaines ce qui entraîne des problèmes de rétention de main-d’œuvre. Une situation de plus en plus préoccupante et ce, dans toutes les sphères d’activités.

Depuis 25 ans, Imagem s’affaire à la création de logiciels qui aident quotidiennement les professionnels de la santé. Elle compte parmi ses réussites deux suites de logiciels, soit Interview et Postscriptum, qui ont été conçues pour répondre aux différents défis de la gestion de l’imagerie diagnostique et de la création de rapports médicaux. Au fil des ans, il va s’en dire que l’entreprise, établie à Saguenay, s’est considérablement développée, de sorte qu’il lui a été plus d’une fois nécessaire de recruter de nouveaux talents. Un heureux problème qui a amené ses gestionnaires à se questionner sur les bonnes pratiques en gestion des ressources humaines.

«Des études ont révélé que les problèmes d’adaptation et d’intégration sont la responsabilité des employeurs dans 85 % des cas. Soit l’employé n’a pas bénéficié des bons outils, des bonnes conditions, ou on n’a pas su lui assigner les bonnes tâches. Il s’ensuit qu’il sera mal évalué», souligne le fondateur d’Imagem qui accorde une importance particulière au bien-être de ses employés.

Toujours selon ce dernier, il ne faut en aucun cas négliger l’importance de bien intégrer les nouveaux employés à l’équipe et de leur offrir l’opportunité de se développer. Par ailleurs, Jacques Gagnon juge avec considération les diplômes, puisqu’ils sont, selon lui, un gage de réussite. « En ayant un diplôme, le candidat démontre qu’il a été capable de synthétiser, de travailler, d’analyser, de raisonner et bien plus. C’est ce que je recherche chez un employé » poursuit-il.

«Mais au-delà du diplôme, il y a aussi les qualités personnelles. Le candidat doit être motivé, volontaire, responsable et raisonnable. S’il prouve qu’il a toutes ses qualités, nous pouvons le former selon nos besoins. Mon travail en tant qu’employeur est de faire éclore les talents des employés et de trouver dans quoi ils excellent. Je sais qu’ils ne feront pas tout parfaitement du premier coup et c’est tout à fait normal », explique-t-il.

Jacques Gagnon croit que beaucoup d’employeurs exigent trop de leur nouvel employé, alors qu’ils s’attendent de les voir quitter les bancs d’école parfaitement formés pour le milieu du travail. Une absurdité, selon lui. Les étudiants n’ont jamais l’occasion d’être confrontés à des logiciels où des centaines de personnes travaillent simultanément ou encore à des systèmes informatiques d’un grand niveau de complexité, comme ceux que l’on développe chez Imagem. Les employés doivent avoir le temps d’apprivoiser ces systèmes et comprendre la culture des clients en santé.

L’approche de gestion des ressources humaines, telle que mise de l’avant par Imagem, favorise le sentiment d’appartenance des employés envers l’entreprise. En ayant confiance en eux et en l’entreprise, les employés sont plus susceptibles de gravir les échelons et découvrir leurs talents.

«Mon travail en tant qu’employeur est de faire éclore les talents des employés et de trouver dans quoi ils excellent. Je sais qu’ils ne feront pas tout parfaitement du premier coup et c’est tout à fait normal », explique Jacques Gagnon, président-directeur général d’Imagem.

L’intelligence artificielle, peut-on s’y fier?

L’intelligence artificielle, peut-on s’y fier?

L’intelligence artificielle, voilà un terme dont on entend de plus en plus parler! Dans tous les secteurs d’activité, ou presque, l’IA semble se dessiner comme la solution miracle à tous les défis d’aujourd’hui et de demain. Comment faire face à la pénurie de main-d’œuvre? L’IA. Comment mieux cibler son auditoire? L’IA. Comment alléger le travail administratif? L’IA. Le hic, selon Jacques Gagnon, président-directeur général d’Imagem, entreprise spécialisée dans le développement de technologies dédiées au domaine de la santé, c’est qu’on en surestime souvent le pouvoir.

«À la base de tout, pour qu’il y ait de l’IA, il faut avoir des données valables, exploitables et intéressantes à exploiter, lance d’entrée de jeu M. Gagnon. C’est un exercice qui demande beaucoup de rigueur que celui de s’assurer que les informations recueillies sont pertinentes et vérifiables et que tous les paramètres susceptibles d’en influencer la production sont pris en compte», soutient l’ingénieur de formation.

Au-delà de l’intelligence artificielle, il y a ainsi des individus qui encore, aujourd’hui, sont responsables de poser les bonnes questions et de récolter des réponses claires, quantifiables et vérifiables, qui pourront ensuite être traitées grâce au développement d’algorithmes et de ce qu’on appelle «l’apprentissage profond». Dans le domaine scientifique tout comme dans le secteur de la santé, c’est la rigueur qui fait loi.

«Un simple appareil mal calibré peut complètement fausser la prise de mesures tout comme une mauvaise interprétation du personnel peut invalider la récolte d’informations. Quand on parle d’intelligence artificielle sur les médias sociaux, que Facebook se fourvoie sur votre choix de pantalon, c’est sans conséquence. Par contre, quand il s’agit de la santé des gens on n’a pas droit à l’erreur. C’est pour ça qu’il faut d’abord et avant tout aller sur le terrain et s’assurer d’être en mesure de recueillir des données valables, d’en expliquer la source et d’en faire une analyse rigoureuse.», soutient Jacques Gagnon.

Toujours selon ce dernier, l’intelligence artificielle se doit d’être ancrée dans la réalité pour qu’on lui accorde une quelconque valeur. En ce sens, il y aura toujours un travail d’intelligence humaine à faire, des méthodes à améliorer, mais il va sans dire que l’IA a permis de faire un bond majeur pour ce qui, jusque-là, se faisait de façon subjective.

«Chez Imagem, nous avons un souci constant de faire en sorte qu’il y ait le moins d’erreurs possibles dans nos processus, chez-nous et chez les clients. Pour ce faire, nous avons entre autres des solutions de contrôle rigoureuses. Nos employés documentent leur travail de diverses façons. Imagem est soumise aux normes sévères MDSAP (Medical Device Single Audit Program et ISO 13485. Une intense journalisation s’opère en tout temps dans nos logiciels, des millions d’actions enregistrées qui nous permettent de tout savoir et de tout récupérer. C’est cette rigueur scientifique qui est garante de qualité. Il ne faut pas oublier que l’IA, ce n’est que du traitement de données et il nous revient encore aujourd’hui d’en valider l’exactitude et la véracité», soutient Jacques Gagnon.

Nos renseignements médicaux sont-ils à l’abri?

Nos renseignements médicaux sont-ils à l’abri?

Plus que jamais, les Québécois sont conscients de l’importance de protéger leurs renseignements personnels. Les récents évènements ayant marqué le monde des finances ne sont évidemment pas étrangers à cette prise de conscience collective. Ainsi, ils sont de plus en plus nombreux à se questionner à savoir quelles mesures sont mises en place pour assurer la confidentialité et la sécurité des données les concernant, une réflexion qui s’applique également à leur dossier santé électronique.

Selon Jacques Gagnon, président-directeur général de Imagem, entreprise spécialisée dans le développement de technologies dédiées au domaine de la santé, il y a assurément des solutions pour garantir la protection des données personnelles des Québécois et ce, quel que soit le secteur d’activité.

«Les entreprises ont généralement de très bons pare-feux empêchant toute personne ou logiciel malveillant d’entrer dans leur système. Là où c’est problématique, c’est la sécurité interne. Les brèches viennent souvent de l’intérieur», rappelle M. Gagnon.

Selon ce dernier, une des façons de sécuriser son environnement réside notamment dans la certification.

 «Dans le secteur des dispositifs médicaux, l’un des plus réglementés au monde, deux normes viennent encadrer nos pratiques soit la norme ISO 13485 et le programme international MDSAP, toutes deux exigées par Santé Canada», précise l’ingénieur de formation.

La norme ISO 13485 est axée principalement sur la sûreté, la sécurité, la gestion du risque et la traçabilité. Elle s’assure par conséquent que les entreprises offrent des produits et services conformes aux exigences des clients ainsi qu’aux exigences réglementaires applicables aux dispositifs médicaux et aux services y étant associés.

Pour sa part, le programme unique d’audit MDSAP (Medical Device Single Audit Program) est un programme international d’évaluation des systèmes de management de la qualité des fabricants de dispositifs médicaux qui commercialisent leurs produits en Australie, au Brésil, au Canada, au Japon et/ou aux États-Unis. 

Chaque année, Imagem se prête ainsi à un audit externe visant à vérifier que l’entreprise dispose de processus rigoureux et efficaces pour assurer la qualité de ses produits et services à chaque étape de leur cycle de vie.

«Nous nous prêtons à un exercice onéreux, mais qui est selon moi indispensable tant pour nos processus internes que pour le message qu’il envoie. La certification MDSAP et ISO 13485, ce sont en quelque sorte des sceaux de qualité qui garantissent que l’entreprise est fiable et sérieuse. Ça ne nous rend pas infaillibles, mais ça démontre que les risques sont minimes au sein de notre organisation», renchérit Jacques Gagnon.

En plus de cet audit externe annuel, Imagem procède également à des examens réguliers de ses opérations et de ses protocoles. Qui plus est, il existe au sein de l’entreprise une certaine culture des données qui amène les employés à traiter les informations de nature confidentielle avec tout le professionnalisme que cela exige.

La journalisation des tâches des employés et des utilisateurs assure par ailleurs un suivi rigoureux de leur travail.

«Tous les secteurs d’activités, quels qu’ils soient, devraient être régis par des normes de management de la qualité et plus encore, en tant que gestionnaire d’entreprise, on devrait prendre davantage soin de nos employés et leur offrir un environnement de travail sécurisant et sécurisé», soutient le président-directeur général d’Imagem.