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L’humain au centre de tout

L’humain au centre de tout

Pour Jacques Gagnon, président-directeur général d’Imagem, l’humain est au centre de tout. Il est même au centre des professions en informatique, ce qui peut en surprendre plus d’un. Derrière les logiciels, toute une équipe s’affaire à ce que le quotidien des clients soit amélioré grâce aux technologies créées par l’entreprise. Chaque intervention est prise en charge pour faire face aux problèmes avec le client. On ne cherche pas de coupable, personne n’a de mauvaises intentions. Cette importance accordée aux individus devrait être davantage valorisée, selon le fondateur d’images.

L’entreprise basée à Saguenay produit des logiciels dédiés au domaine de la santé, en usage intensif dans plusieurs hôpitaux de la province. «Souvent, on oublie qu’il y a des humains derrière le logiciel, indique le président-directeur général. Pour qu’un logiciel soit efficace, les utilisateurs doivent être en mesure de le comprendre et l’utiliser à leur avantage ce qui n’est pas toujours facile». Dans un milieu aussi complexe que les centres hospitaliers, Imagem doit réussir à faciliter les tâches des professionnels qui vivent constamment avec un stress et où les erreurs peuvent porter à de graves conséquences.

Les clients d’Imagem n’ont pas uniquement besoin d’un logiciel quand ils font appel à l’entreprise, ils ont besoin d’assistance. Le logiciel peut être une partie de la solution. En choisissant les logiciels, ils s’engagent avec Imagem, ses services et son organisation centrée sur l’humain.

Cette attention particulière démarque l’entreprise des autres dans son domaine. «Nous ne sommes pas pas une multinationale. Nos clients doivent nous apprécier pour qu’on puisse continuer», explique-t-il. C’est pour cette raison qu’il est très important pour Imagem d’aller rencontrer les clients dans leur environnement. En étant face à face, les professionnels arrivent à comprendre l’humeur et la situation qui entoure l’utilisateur, peu importe la nature du problème. «L’interaction humaine est essentielle dans le fonctionnement d’un logiciel. Ça permet de comprendre leurs attentes et la situation», continue-t-il.

Qui plus est, l’humain est également au centre de la culture d’entreprise chez Imagem. Lorsque
M. Gagnon a à choisir un candidat, ses qualités personnelles passent bien souvent avant les compétences techniques, qui elles, peuvent évoluer avec le temps. «Si on ne place pas l’humain au centre de nos priorités à l’intérieur même de l’entreprise, nous ne pourrons pas mettre cette priorité à l’avant-plan avec nos clients», précise-t-il.



Importance de valoriser l’humain 

L’importance de valoriser l’humain, cette priorité retrouvée au cœur de l’entreprise, apporte selon M. Gagnon une valeur inestimable à leurs logiciels. Pourtant, elle n’est pas monétisée. Le président-directeur général se questionne à savoir si on ne devrait pas apporter une plus grande valeur à la considération humaine. «Pourquoi ça ne serait pas évalué dans les appels d’offres? Nous sommes considérés selon une série de fonctionnalités techniques. La capacité, le potentiel de réalisation, la qualité et la rapidité du service sont bien plus importants», souligne le fondateur.

L’homme aimerait qu’on ne considère pas seulement les valeurs monétaires qu’apportent les entreprises. «Quels sont le capital expert, la culture et la qualité de vie créés? On le voit avec les fonds spéculatifs, à quel point on détruit des entreprises sur la seule base des profits à court terme», souligne M. Gagnon.

«Souvent, on oublie qu’il y a des humains derrière le logiciel. Pour qu’un logiciel soit efficace, les utilisateurs doivent être en mesure de le comprendre et l’utiliser à leur avantage ce qui n’est pas toujours facile», explique Jacques Gagnon, président-directeur général d’Imagem.

Imagem : une expertise qui s’affine

Imagem : une expertise qui s’affine

Imagem est entrée dans le monde de la santé par le fruit du hasard, mais dans la continuité de l’expérience en ingénierie des fondateurs. La simulation de vagues de métal en fusion pour la compagnie Alcan et la simulation pour le traitement des tumeurs n’ont rien à voir ensemble, sinon le principe de la simulation, et l’occasion à saisir.



Numérisation du simulateur en radio-oncologie

La préparation des patients aux traitements radio-oncologiques a permis à Imagem de comprendre un premier enjeu important des technologies de l’information en santé dès la fin des années 90: l’accès facile, transparent et non envahissant à l’information.

Le médecin a besoin d’un simulateur pour préparer le patient au traitement de radiothérapie. La radiation est destructrice et doit être ciblée sur les cellules cancéreuses. Il a besoin de voir les organes en temps réel par radio-fluoroscopie : il regarde alors les organes du patient dans un écran. Le projet d’Imagem consistait à numériser les images en temps réel pour les afficher même quand la radiation est interrompue.

Le médecin ne voulait rien changer à ses méthodes de travail. Celles-ci consistaient à appuyer sur une pédale pour activer la radiation et ainsi faire apparaître une image des organes. En numérisant les images, on pouvait les afficher et les améliorer par des algorithmes, et ce, après le relâchement de la pédale. Auparavant, l’écran n’aurait affiché qu’un écran vide.

Imagem a comblé le besoin sans changer quoi que ce soit aux habitudes du médecin. Il avait désormais accès à l’information sans maintenir la radiation sur le patient. Le même coup de pédale suffisait.

Ce projet fut livré et fut en fonction sans jamais arrêter pendant plus de 5 ans.



Appareil de génération de contours en radio-oncologie

Dans la salle du simulateur, le physicien médical, celui qui fait les calculs de localisation de la tumeur et de la dose de radiation, avait besoin des mesures exactes du corps du patient.

Imagem a construit un appareil pour numériser en trois dimensions les contours du patient à la hauteur de la tumeur grâce à un bras semblable à celui d’un robot. Les données recueillies étaient par la suite traitées pour être envoyées au logiciel de calcul du physicien. Par ce projet, nous avons été impliqués et sensibilisés aux grandes responsabilités qu’ont les acteurs de la santé lorsqu’ils soignent les patients, ainsi qu’aux mesures de sécurité avancées pour les protéger. Découverte du second enjeu : la sécurité et la responsabilité.

Ce projet fut livré dans deux centres de radio-oncologie et a servi pendant plus de 5 ans sans défaillance.



L’imagerie diagnostique numérique 

Dès le début, Imagem s’est intéressée à l’imagerie numérique naissante en santé, bien qu’à l’époque les appareils numériques n’étaient pas légion au Québec et dans le reste du Canada. Les ingénieurs de l’entreprise y voyaient l’avenir et c’est pourquoi les premiers travaux furent entrepris.

Nous avons imprimé là aussi dès le début notre empreinte de rigueur et d’intégrité en montrant la nécessité d’intégrer les données existantes des patients, l’interopérabilité avant la lettre. L’entreprise a également traité la numérisation des films radiologiques pour donner aux radiologistes un dossier complet avec les examens antérieurs sur film. Si bien que les premiers bénéficiaires de ses installations furent les archivistes qui avaient accès aux données numérisées.

Imagem a installé le premier système complètement intégré de téléradiologie en 2001, système dont le radiologiste se servait comme s’il avait été à l’hôpital. Les médecins de l’urgence pouvaient écouter le rapport vocal du radiologiste très rapidement, souvent même avant que le patient soit sorti de la salle d’examen : un gain énorme de qualité dans les soins.

Nous avons fait figure de précurseurs aussi dans le développement des méthodes de stockage des images en utilisant des disques durs et des copies multiples pour la redondance. Ainsi, les images devenaient beaucoup plus accessibles dans la préparation des dossiers. L’imagerie diagnostique numérique est devenue au fil des vingt dernières années le fer-de-lance de notre expertise.



Interview : offrir la vision

1. PACS V.1 Negative X(1995)

Premier viewer PACS, il traite les images de numériseurs Howtek, Cobrascan et Vidar entre autres. Imagem développe son expertise en imagerie diagnostique et sa connaissance du domaine d’intérêt de ses clients.

2. PACS V.2 Imapacs (2000)

Serveur Dicom PACS Imapacs v.2, viewer Imadiag, viewer Imaview, SIR Imaris, dictée incluse, avec transcription Playdiag, implantation avec numérisation des films antérieurs, et stockage sur des disques durs, innovation à l’époque. L’installation utilisait des clients légers SunRay et un serveur d’applications Citrix. Les interfaces avec les autres logiciels et les appareils de radiologie devinrent une spécialité pour nous. Imagem commence sa recherche et sa collaboration avec les universités, l’UQAC en particulier, et l’ETS.

Naissance de la suite Interview avec ses 8 logiciels. Livré et fonctionnel dans deux hôpitaux pendant 10 ans.

3. PACS V.3 Imapacs (2010)

Serveur Dicom PACS Imapacs v.3 viewer Gemini, viewer Imaview, SIR Imaris v.2, dictée Psvox et transcription PSscript, implantation avec numérisation des films antérieurs et stockage sur des disques durs, innovation à l’époque.

Livré et fonctionnel dans deux hôpitaux pendant 7 ans.



Postscriptum : rapport médical, dictée, transcription et reconnaissance vocale

Le radiologiste devait faire ses rapports avec un microphone avec cassette et Imagem a offert un outil plus efficace, réalisant ainsi son premier système de dictée et de transcription médicale. Les médecins pouvaient écouter immédiatement le rapport vocal du radiologiste au sujet de leur patient. Ce système était intégré et réservé à la radiologie.

La suite Postscriptum se conjugue en 20 logiciels et est en fonction à ce jour dans plus de 40 établissements de santé.

Contactez-nous si vous aimeriez plus d’informations sur nos services.

Politique qualité

Politique qualité

Imagem et son personnel s’engagent dans une démarche qualité encadrée par la norme 13485 pour s’assurer de la qualité de ses produits et ses prestations en vue de donner entière satisfaction aux besoins de ses clients tout en respectant les exigences réglementaires, légales requises et en accord avec ses domaines d’activités.

Le personnel s’engage à se familiariser avec la documentation  concernant la qualité, appliquer la politique et les processus en tout moment.



La direction s’engage également à:

  • Entretenir une culture qualité et faire adhérer pleinement l’ensemble du personnel à cette culture,
  • Mettre à la disposition du système de management de la qualité, tous les moyens et toutes les ressources de l’entreprise nécessaires à la réalisation de ses objectifs, de ses enjeux stratégiques,
  • S’engager également à tout mettre en œuvre pour que cette Politique Qualité soit constamment diffusée, comprise et appliquée par tous, à tous les niveaux de l’entreprise.

La politique qualité est approuvée par;

Jacques Gagnon, ing.

Président directeur-général

La véritable mesure de la qualité se reflète dans la satisfaction de nos clients.

Les responsabilités d’un fournisseur de PACS et de RIS

Les responsabilités d’un fournisseur de PACS et de RIS

Pour les non-initiés, la programmation apparaît souvent comme un univers mystérieux favorable à la naissance d’idées préconçues. Avez-vous déjà dit à propos d’un logiciel ou d’une application que quelque chose n’était « pourtant pas compliqué » et qu’il suffirait de faire « ceci » pour obtenir le résultat escompté ? En vérité, la route vers un logiciel efficace est souvent sinueuse et remplie d’obstacles difficiles à prévoir. Bonjour, bogues potentiels.

On a tous vécu des moments frustrants à la suite d’une perte de données à cause d’un bogue ou une erreur humaine. Heureusement, il s’agit rarement d’un cas de vie ou de mort. Cependant, c’est un problème auquel est confronté le monde de la santé.

Un fournisseur de RIS/PACS doit donc assumer d’importantes responsabilités : des milliers de professionnels comptent sur ces logiciels en tout temps afin de réaliser leur mission de soin ; des dizaines de milliers d’examens et de rapports médicaux sont réalisés sans arrêt chaque jour, ralentissant à peine durant la nuit. Puisque les médecins et les autres professionnels de la santé s’appuient sur ces systèmes pour poser un diagnostic, la moindre erreur des systèmes cliniques peut poser de sérieux risques pour les patients.

L’imagerie diagnostique est le cœur de la médecine moderne et les informations personnelles du patient permettent de s’assurer que le traitement est approprié pour chaque individu : il est essentiel de s’assurer du bon fonctionnement du RIS/PACS, de l’intégrité et de la livraison de la bonne information. Cette tâche incombe au fournisseur, qui veille au bon fonctionnement des outils de travail.



Des contraintes qui forcent la créativité

En dépit de la diversité des besoins, Imagem ne développe pas différentes versions de la suite Interview, son produit RIS/PACS. Les adaptations sont toutes intégrées et flexibles, ce qui crée de nouvelles contraintes :

  • Respect des particularités et méthodes de travail de chaque centre hospitalier et clinique ;
  • Résolution des conflits entre les demandes de conception et d’amélioration et le système actuel ;
  • Évolution des besoins en cours de route ;
  • Compatibilité entre les différentes versions ;
  • Maintien des niveaux de mises à jour à réaliser chez les clients.

Imagem est consciente de la gravité des responsabilités que lui incombe sa mission d’aider ceux qui aident. Tout est donc mis en place afin d’assurer le bon fonctionnement de son RIS/PACS :

  • Imagem installe la dernière version testée de ses produits lors d’une nouvelle installation ;
  • Le maintien des niveaux de mises à jour des bases de données et systèmes d’exploitation à réaliser entre les clients en tenant compte de la diversité des environnements peut mener à un séquençage de versions pour avoir une transition sécuritaire ;
  • Une migration des données peut parfois être nécessaire ;
  • Un plan d’action établi en concertation avec les professionnels de la santé et les administrateurs permet d’éviter inquiétudes et incompréhensions.

Les importantes responsabilités d’un fournisseur de RIS/PACS ne pourraient être rencontrées sans relation de confiance qui favorise la communication entre les parties impliquées.

Un travail d’équipe à l’avantage de tous les Québécois et Québécoises.

La pénurie de main-d’œuvre, un problème d’employeurs

La pénurie de main-d’œuvre, un problème d’employeurs

«Je ne crois pas qu’il y ait une pénurie de main-d’œuvre, je crois plutôt qu’il y a une incohérence entre l’offre et la demande.», affirme Jacques Gagnon, président-directeur général d’Imagem, entreprise spécialisée dans le développement de technologies dédiées au domaine de la santé. Alors que plusieurs entreprises recherchent activement des employés, l’ingénieur de formation croit que la situation s’améliorerait s’il y avait un changement de mentalité chez des gestionnaires. Selon lui, ces derniers n’investissent pas assez au niveau de leurs ressources humaines ce qui entraîne des problèmes de rétention de main-d’œuvre. Une situation de plus en plus préoccupante et ce, dans toutes les sphères d’activités.

Depuis 25 ans, Imagem s’affaire à la création de logiciels qui aident quotidiennement les professionnels de la santé. Elle compte parmi ses réussites deux suites de logiciels, soit Interview et Postscriptum, qui ont été conçues pour répondre aux différents défis de la gestion de l’imagerie diagnostique et de la création de rapports médicaux. Au fil des ans, il va s’en dire que l’entreprise, établie à Saguenay, s’est considérablement développée, de sorte qu’il lui a été plus d’une fois nécessaire de recruter de nouveaux talents. Un heureux problème qui a amené ses gestionnaires à se questionner sur les bonnes pratiques en gestion des ressources humaines.

«Des études ont révélé que les problèmes d’adaptation et d’intégration sont la responsabilité des employeurs dans 85 % des cas. Soit l’employé n’a pas bénéficié des bons outils, des bonnes conditions, ou on n’a pas su lui assigner les bonnes tâches. Il s’ensuit qu’il sera mal évalué», souligne le fondateur d’Imagem qui accorde une importance particulière au bien-être de ses employés.

Toujours selon ce dernier, il ne faut en aucun cas négliger l’importance de bien intégrer les nouveaux employés à l’équipe et de leur offrir l’opportunité de se développer. Par ailleurs, Jacques Gagnon juge avec considération les diplômes, puisqu’ils sont, selon lui, un gage de réussite. « En ayant un diplôme, le candidat démontre qu’il a été capable de synthétiser, de travailler, d’analyser, de raisonner et bien plus. C’est ce que je recherche chez un employé » poursuit-il.

«Mais au-delà du diplôme, il y a aussi les qualités personnelles. Le candidat doit être motivé, volontaire, responsable et raisonnable. S’il prouve qu’il a toutes ses qualités, nous pouvons le former selon nos besoins. Mon travail en tant qu’employeur est de faire éclore les talents des employés et de trouver dans quoi ils excellent. Je sais qu’ils ne feront pas tout parfaitement du premier coup et c’est tout à fait normal », explique-t-il.

Jacques Gagnon croit que beaucoup d’employeurs exigent trop de leur nouvel employé, alors qu’ils s’attendent de les voir quitter les bancs d’école parfaitement formés pour le milieu du travail. Une absurdité, selon lui. Les étudiants n’ont jamais l’occasion d’être confrontés à des logiciels où des centaines de personnes travaillent simultanément ou encore à des systèmes informatiques d’un grand niveau de complexité, comme ceux que l’on développe chez Imagem. Les employés doivent avoir le temps d’apprivoiser ces systèmes et comprendre la culture des clients en santé.

L’approche de gestion des ressources humaines, telle que mise de l’avant par Imagem, favorise le sentiment d’appartenance des employés envers l’entreprise. En ayant confiance en eux et en l’entreprise, les employés sont plus susceptibles de gravir les échelons et découvrir leurs talents.

«Mon travail en tant qu’employeur est de faire éclore les talents des employés et de trouver dans quoi ils excellent. Je sais qu’ils ne feront pas tout parfaitement du premier coup et c’est tout à fait normal », explique Jacques Gagnon, président-directeur général d’Imagem.

L’intelligence artificielle, peut-on s’y fier?

L’intelligence artificielle, peut-on s’y fier?

L’intelligence artificielle, voilà un terme dont on entend de plus en plus parler! Dans tous les secteurs d’activité, ou presque, l’IA semble se dessiner comme la solution miracle à tous les défis d’aujourd’hui et de demain. Comment faire face à la pénurie de main-d’œuvre? L’IA. Comment mieux cibler son auditoire? L’IA. Comment alléger le travail administratif? L’IA. Le hic, selon Jacques Gagnon, président-directeur général d’Imagem, entreprise spécialisée dans le développement de technologies dédiées au domaine de la santé, c’est qu’on en surestime souvent le pouvoir.

«À la base de tout, pour qu’il y ait de l’IA, il faut avoir des données valables, exploitables et intéressantes à exploiter, lance d’entrée de jeu M. Gagnon. C’est un exercice qui demande beaucoup de rigueur que celui de s’assurer que les informations recueillies sont pertinentes et vérifiables et que tous les paramètres susceptibles d’en influencer la production sont pris en compte», soutient l’ingénieur de formation.

Au-delà de l’intelligence artificielle, il y a ainsi des individus qui encore, aujourd’hui, sont responsables de poser les bonnes questions et de récolter des réponses claires, quantifiables et vérifiables, qui pourront ensuite être traitées grâce au développement d’algorithmes et de ce qu’on appelle «l’apprentissage profond». Dans le domaine scientifique tout comme dans le secteur de la santé, c’est la rigueur qui fait loi.

«Un simple appareil mal calibré peut complètement fausser la prise de mesures tout comme une mauvaise interprétation du personnel peut invalider la récolte d’informations. Quand on parle d’intelligence artificielle sur les médias sociaux, que Facebook se fourvoie sur votre choix de pantalon, c’est sans conséquence. Par contre, quand il s’agit de la santé des gens on n’a pas droit à l’erreur. C’est pour ça qu’il faut d’abord et avant tout aller sur le terrain et s’assurer d’être en mesure de recueillir des données valables, d’en expliquer la source et d’en faire une analyse rigoureuse.», soutient Jacques Gagnon.

Toujours selon ce dernier, l’intelligence artificielle se doit d’être ancrée dans la réalité pour qu’on lui accorde une quelconque valeur. En ce sens, il y aura toujours un travail d’intelligence humaine à faire, des méthodes à améliorer, mais il va sans dire que l’IA a permis de faire un bond majeur pour ce qui, jusque-là, se faisait de façon subjective.

«Chez Imagem, nous avons un souci constant de faire en sorte qu’il y ait le moins d’erreurs possibles dans nos processus, chez-nous et chez les clients. Pour ce faire, nous avons entre autres des solutions de contrôle rigoureuses. Nos employés documentent leur travail de diverses façons. Imagem est soumise aux normes sévères MDSAP (Medical Device Single Audit Program et ISO 13485. Une intense journalisation s’opère en tout temps dans nos logiciels, des millions d’actions enregistrées qui nous permettent de tout savoir et de tout récupérer. C’est cette rigueur scientifique qui est garante de qualité. Il ne faut pas oublier que l’IA, ce n’est que du traitement de données et il nous revient encore aujourd’hui d’en valider l’exactitude et la véracité», soutient Jacques Gagnon.

Nos renseignements médicaux sont-ils à l’abri?

Nos renseignements médicaux sont-ils à l’abri?

Plus que jamais, les Québécois sont conscients de l’importance de protéger leurs renseignements personnels. Les récents évènements ayant marqué le monde des finances ne sont évidemment pas étrangers à cette prise de conscience collective. Ainsi, ils sont de plus en plus nombreux à se questionner à savoir quelles mesures sont mises en place pour assurer la confidentialité et la sécurité des données les concernant, une réflexion qui s’applique également à leur dossier santé électronique.

Selon Jacques Gagnon, président-directeur général de Imagem, entreprise spécialisée dans le développement de technologies dédiées au domaine de la santé, il y a assurément des solutions pour garantir la protection des données personnelles des Québécois et ce, quel que soit le secteur d’activité.

«Les entreprises ont généralement de très bons pare-feux empêchant toute personne ou logiciel malveillant d’entrer dans leur système. Là où c’est problématique, c’est la sécurité interne. Les brèches viennent souvent de l’intérieur», rappelle M. Gagnon.

Selon ce dernier, une des façons de sécuriser son environnement réside notamment dans la certification.

 «Dans le secteur des dispositifs médicaux, l’un des plus réglementés au monde, deux normes viennent encadrer nos pratiques soit la norme ISO 13485 et le programme international MDSAP, toutes deux exigées par Santé Canada», précise l’ingénieur de formation.

La norme ISO 13485 est axée principalement sur la sûreté, la sécurité, la gestion du risque et la traçabilité. Elle s’assure par conséquent que les entreprises offrent des produits et services conformes aux exigences des clients ainsi qu’aux exigences réglementaires applicables aux dispositifs médicaux et aux services y étant associés.

Pour sa part, le programme unique d’audit MDSAP (Medical Device Single Audit Program) est un programme international d’évaluation des systèmes de management de la qualité des fabricants de dispositifs médicaux qui commercialisent leurs produits en Australie, au Brésil, au Canada, au Japon et/ou aux États-Unis. 

Chaque année, Imagem se prête ainsi à un audit externe visant à vérifier que l’entreprise dispose de processus rigoureux et efficaces pour assurer la qualité de ses produits et services à chaque étape de leur cycle de vie.

«Nous nous prêtons à un exercice onéreux, mais qui est selon moi indispensable tant pour nos processus internes que pour le message qu’il envoie. La certification MDSAP et ISO 13485, ce sont en quelque sorte des sceaux de qualité qui garantissent que l’entreprise est fiable et sérieuse. Ça ne nous rend pas infaillibles, mais ça démontre que les risques sont minimes au sein de notre organisation», renchérit Jacques Gagnon.

En plus de cet audit externe annuel, Imagem procède également à des examens réguliers de ses opérations et de ses protocoles. Qui plus est, il existe au sein de l’entreprise une certaine culture des données qui amène les employés à traiter les informations de nature confidentielle avec tout le professionnalisme que cela exige.

La journalisation des tâches des employés et des utilisateurs assure par ailleurs un suivi rigoureux de leur travail.

«Tous les secteurs d’activités, quels qu’ils soient, devraient être régis par des normes de management de la qualité et plus encore, en tant que gestionnaire d’entreprise, on devrait prendre davantage soin de nos employés et leur offrir un environnement de travail sécurisant et sécurisé», soutient le président-directeur général d’Imagem.

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